Ce qu’on entend souvent au golf…
Nous entendons régulièrement les mêmes répliques et commentaires au cours de la saison. Il faut parfois prendre ça avec un grain de sel et pour d’autres il est important de bien comprendre le pourquoi et les causes à effets.
Gardez les yeux sur la balle !
Combien de fois vous êtes-vous fait dire de garder les yeux sur la balle? Que se passe-t-il vraiment lorsqu’on lève trop rapidement la tête et les yeux? Pour bien saisir, il faut aller un peu plus loin et comprendre toute la réaction en chaîne causée par une trop grande curiosité à regarder la balle prendre son envol. Dès que les yeux lèvent, la tête à tendance à bouger, les épaules suivent automatiquement et c’est finalement tout le tronc qui se redresse ne serait-ce que de 1 ou 2 centimètres. Les bras et les mains étant directement rattachés aux épaules, vous comprendrez que le moindre mouvement à une influence directe au moment de l’impact. Il n’en faut pas plus pour soit passer carrément dans le vide ou encore altérer négativement la qualité de votre coup. Par surcroit, dans la plupart des cas, on notera que de se retrouver les yeux dans le ciel trop rapidement donne sporadiquement un coup bloqué à droite (pour les droitiers) avec un effet de gauche à droite (slice). Lorsque le tronc et les épaules se relèvent trop vite, il devient difficile de bien compléter la rotation et l’extension des bras vers la cible. Les mains et la face de bâton arrivent donc légèrement ouvertes à l’impact causant la fameuse « slice ». Somme toute, gardez vos yeux sur la balle un peu plus longtemps et vous améliorerez à coup sûr la qualité de vos coups.
Never up never in !
Quelle est la première condition de réalisation afin de caller un coup roulé? Bien entendu, se rendre et même dépasser la coupe s’avère l’ingrédient de base. Beaucoup trop d’excellents roulés n’ont jamais vu le fond de la coupe faute d’avoir assez de force pour s’y rendre. Je parle ici des roulés de 12 pieds et moins. Lorsque vous adressez votre balle, visualisez cette dernière atteindre et même frapper la bordure arrière de la coupe. Assurez-vous de dépasser le trou d’une douzaine de pouces environ. Vous augmenterez ainsi la conversion de vos meilleurs coups au vert en birdie ou encore réussirais davantage le sauvetage très gratifiant et important d’une normale.
Moi je frappe 300 verges !
Quand j’entends un des nombreux amateurs de golf me dire avec assurance qu’il frappe la balle 300 verges, j’avoue avoir un léger doute. Une chose est sûre, 300 verges c’est très loin et ça prend plusieurs conditions favorables pour atteindre cette distance. Je frappe la balle en moyenne à 285-290 verges et j’atteins à l’occasion la marque des 300 verges et plus. J’y arrive quand le vent est favorable et que les allées permettent le roulement de la balle. Quand on voit à la télé que certains joueurs démontrent des moyennes de 300 verges et plus, ils ne mentionnent pas que la mesure fut prise sur un seul trou qui est généralement plat sur une allée ferme qui permet un excellent rebond de la balle. Donc le point que je souhaite soulever ici, ne surestimez pas la puissance de vos coups. De cette façon vous verrez diminuer votre nombre de balles qui terminent sa course à court de la cible et souvent devant le vert.
Bon golf!